La maladie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative qui se caractérise par une perte progressive de la maitrise consciente et volontaire des facultés acquises et développées par apprentissage, avec persévérance des aptitudes affectives qui sont le support de la vie psychique.
En début de la maladie, on peut observer :
Lors de l’évolution de la maladie, on pourra noter différents troubles comme :
Il y a également un déficit de compréhension cognitive qui rend une mauvaise régulation émotionnelle et une réduction du travail associatif de l’esprit.
Des phénomènes anxieux peuvent apparaître comme des TAG ou la peur de la mort, de la confusion mentale, des cris et de la déambulation avec ou sans hallucinations sensorielles ou mnésiques.
Le malade ressent souvent de la solitude qui lui est insupportable et génère des troubles du comportement.
A un certain stade de la maladie, le sentiment de déchéance se perçoit chez le malade.
Il y a une hypothèse qui dit que le malade aurait un arrière-plan psychique affectif dans lequel ni lui ni l’accompagnant ont accès consciemment.
Tous les malades ne développent pas les mêmes troubles, dans le même ordre et avec la même intensité.
C’est pourquoi, chaque cas devra être étudié individuellement afin de mieux comprendre l’état et l’avancé de la maladie.
Durant l’évolution de la maladie et parfois même en début de maladie, il peut y avoir une absence de perception des troubles ou du déni, de la fabulation et des faux souvenirs.
Il est donc important que le malade soit accompagné pour pouvoir vérifier ce qui est dit.
L’accompagnement est vu avec un objectif clinique qui permet de se placer du point de vue du malade et sur ce qui lui arrive afin d’éviter d’être dans un rapport de force ou de négociation en lui faisant faire des choses qu’il ne peut pas faire ou qui ne sert à rien de faire, cela dépendant du stade de la maladie.
Il faut parler avec le patient de ce qu’il va conserver le plus longtemps possible et de ce qu’il va perdre.
Un autre élément déterminant dans l’accompagnement est d’investir le malade dans le parcours d’accompagnement et non pas en faire une victime qui « subit » l’accompagnement.
Le rôle de l’accompagnant est de percevoir le malade tel qu’il est et non pas tel qu’il souhaiterait qu’il soit. Ceci est la base de l’alliance thérapeutique qui est le socle de mon travail dans cet accompagnement.
Durant l’accompagnement, il est important de dire les choses au malade et de ne pas lui cacher sa situation ni ce qui se passe autour de lui, dans sa famille par exemple.
Cacher les choses est le remettre dans un état d’infantilisation et de déchéance lui indiquant qu’il n’est même pas capable de comprendre ce qui se passe …
Outre l’utilisation en séance d’outils de mémorisation, il est important de mettre le malade le plus souvent possible en milieu sensoriellement enrichi.
La pratique de jeux de société, la participation à des évènements associatifs, l’écoute et/ou la pratique de la musique et d’une activité physique sont des clés importantes pour ralentir la progression de la maladie à condition que ceci soit fait dès les premiers symptômes.
Plus tôt le diagnostic est posé, plus l’accompagnement sera efficace dans le ralentissement de la progression de la maladie.
Il est à noter que lorsque le malade est à un stade avancé de la maladie, il sera inutile de chercher de la performance cognitive mais il faudra privilégier le confort affectif.
Mon rôle sera alors d’accompagner tant le malade que son entourage dans cette nouvelle phase d’acceptation de l’évolution de la maladie.
Pour qu’un accompagnement soit efficace, il est important d’utiliser des leviers de motivation du malade plutôt que de vouloir à tout prix utiliser de la stimulation comportementale qui mène à la soumission.
Il est important de se mettre à l’unisson affectif et être disponible pour tout ce qui sera dit même si c’est inconfortable.
Chaque séance dure entre 30' et 1 heure (sauf pour les thérapies de couple).
Le règlement s’effectue par carte bancaire sur un espace sécurisé en ligne et au cabinet.
Certaines mutuelles prennent en charge tout ou partie des honoraires de consultation.
Dans le cas de prestations d'accompagnement RH, les entreprises et professionnels peuvent déduire les prestations comme frais.
En aucun cas, les séances et les techniques employées ne se substituent à quelque traitement ou suivi médical que ce soit.