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Pensées limitantes et énergisantes


Dans ce post, je vous parlerai des pensées limitantes et énergisantes qui peuvent nous permettre de gagner ou malheureusement de nous détruire.

Les histoires ci-après vous en donneront un bref aperçu.

Pensée limitante

Ce fait divers remonte au début des années 1950.

Nick Sitzman était agent de triage dans une entreprise ferroviaire.

Un jour, son équipe pu quitter le travail une heure plus tôt pour fêter l’anniversaire d’un des leurs.

Mais alors qu’il faisait une dernière vérification, la porte du wagon réfrigéré dans lequel il travaillait se referma derrière lui et Nick Sitzman fut enfermé à l’intérieur, seul !

Il connaissait bien ce type de camion et savait qu’une fois la porte fermée, la température allait
baisser, encore et encore, jusqu’à descendre en dessous de zéro.

Il comprit immédiatement ce qui allait se passer : si personne ne venait l’aider, il mourrait de froid à l’intérieur de ce camion.

Il appela donc à l’aide. Encore et encore. En criant de toute ces forces… en vain.

On retrouva son corps mort le lendemain matin. Il avait griffonné sur un petit morceau de papier la phrase : « Il fait maintenant très froid et je commence à être engourdi. J’écris sans doute mes derniers mots. »

L’autopsie eut lieu et elle révéla que Nick était effectivement mort de froid… sauf que le système de réfrigération du camion n’était pas allumé et que la température à l’intérieur n’était pas descendue en dessous de 13 degrés durant la nuit !

Nick est mort de froid parce qu’il s’était persuadé lui-même que la température baissait et qu’il allait mourir de froid …

Pensées énergisantes liées à un phénomène collectif

Un jeune lieutenant de l’armée hongroise, en manœuvre dans les Alpes suisses, envoie un détachement de quelques hommes en reconnaissance, dans une zone sauvage, reculée et couverte de glace.

Peu de temps après le départ du groupe, une tempête de neige se déclare. Elle va se poursuivre sans interruption pendant deux jours.

Ne voyant pas ses hommes revenir, le jeune lieutenant est convaincu qu’ils sont morts de froid et ressent une profonde culpabilité.

Pourtant, le troisième jour, la petite équipe réapparaît au complet. Comment les hommes ont-ils échappé à la tempête glaciale ? Comment ont-ils retrouvé leur chemin dans cette contrée inhospitalière ?

Interrogés par le lieutenant, les soldats expliquent qu’ils se sont effectivement cru perdus et qu’après avoir établi un campement de fortune, ils ont attendu la mort. Une mort certaine…

Pourtant, en fouillant dans l’une des poches de son treillis, l’un d’entre eux a retrouvé un vieux morceau de carte humide. Rassurés, ils sont parvenus à localiser l’endroit où ils se trouvaient et à déterminer la direction à prendre pour revenir au camp de base. Bravant la tempête, ils ont effectivement réussi à retrouver leur chemin.

Le lieutenant demande à voir la carte en question et il constate alors avec stupeur qu’il ne s’agit pas d’une carte des Alpes, mais d’une carte des Pyrénées… Comment expliquer qu’une carte inappropriée puisse redonner espoir à des hommes et leur permettre de s’orienter ?

Conditionnement mental pour gagner

En 1983, Cliff Young, un fermier australien de 61 ans, s’est présenté à la ligne de départ de la première course extrême de 850 kilomètres reliant Sydney à Melbourne en Australie.

À l'époque, ce type de course à pied se courait habituellement en 6 jours et demie.

À la ligne de départ, tous les marathoniens, des habitués du type IRONMAN sont sur place avec leurs Asics, Reebok, Puma et leur équipement de pointe alors que Cliff Young, 61 ans, se tient sur place avec un gilet Oshkosh, une casquette de baseball et des bottes de pluie parce qu’il s’était dit que ça pourrait être utile lors des jours pluvieux.

Les autres concurrents marathoniens, le voyant habillé de la sorte, commencèrent donc à lui poser des questions :

Autres concurrents : Hey mon gars, qu’est que tu fais ici ?

Cliff : Je m'en viens faire la course !

Autres concurrents : Tu t'en viens faire la course !

As-tu déjà participé à une course avant ?

Cliff : Non.

Autres concurrents : Et tu commences ça avec une course extrême de 6 jours et demi ?

Cliff : Oui.

Autres concurrents : Pourquoi ?

Cliff : Mon agenda était libre et j’ai toujours voulu gagner une course à pied !

Autres concurrents : Ok ! Mais qu’est-ce qui te fais croire que tu peux courir la course et tenir le coup ? Es-tu entrainé ? As-tu un coach ?

Cliff : Non, Non, je n’ai rien de tout ça !

Mais comme je suis un fermier et que je n'ai pas de tracteur ni de cheval à la ferme, je dois moi-même courir après mes vaches le soir pour les ramener à l'étable.

Parfois, lors de certains soirs de tempête, je peux courir dans le champ pendant plus de 24 heures sans dormir et c’est ce qui me fait croire que je pense être capable de tenir le coup pour la course.

Lorsque le fusil retentit pour annoncer le départ de la course, tous les concurrents ont rapidement pris le pas devant alors que Cliff Young lui courait tranquillement derrière en faisant de tous petits pas.

Petits pas que l’on appela plus tard ''THE CLIFF YOUNG SHUFFLE''.

À l'époque, en 1983, la façon de faire en course extrême, le paradigme en la matière stipulait que pour performer dans cette discipline, il était recommandé en tant que marathonien d'appliquer le système de jeu suivant ; courir pendant 18 heures et dormir pendant 6 heures.

Cliff avait un avantage que personne ne savait. Parce qu’il n’avait jamais eu de coach, parce qu’il n’avait jamais eu la chance de parler à d’autres coureurs expérimentés et parce qu’il n’avait jamais lu de livre sur la course extrême, Cliff n'était pas du tout imprégné par la façon de faire de l'époque en matière de course extrême.

Il décida donc de ne pas mettre en application le système de jeu habituellement recommandé pour ce type de course.

Cliff, un entêté de nature, était convaincu qu'en appliquant son propre système de jeu, il serait en mesure de beaucoup mieux performer lors de cet événement.

Alors le premier soir, alors que tous les autres coureurs devant lui se sont couchés après 18 heures de course, Cliff les a dépassés en exécutant son petit "CLIFF YOUNG SHUFFLE".

Cliff couru donc sans arrêt, sans dormir, pendant 5 jours et demi et brisa le record de la course extrême de l'époque par plus de 12 heures à l’âge de 61 ans.

Voilà, ces quelques histoires vraies devraient vous faire réfléchir sur le conditionnement de notre mental et la manière dont vous pouvez diriger votre vie ou continuer à perdre en permanence.

Si vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas à prendre rendez-vous au cabinet pour que nous en parlions ensemble.

Belle route à vous.


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